Qui sommes-nous
Notre histoire

Notre organisation a été fondée en 2000 en réponse au déclin dramatique des aires protégées, produit combiné d’une mauvaise gestion et d’un manque de financements. Par son approche entrepreneuriale claire, elle cherche à préserver la faune et les zones sauvages encore existantes en Afrique, à sécuriser de vastes paysages et à mener les actions nécessaires à la protection des parcs et de leur faune. African Parks met fortement l'accent sur le développement économique et la réduction de la pauvreté dans les communautés avoisinantes, dans le but d'assurer à chaque parc une viabilité à long terme sur les plans écologique, social et financier.
Notre objectif est de gérer 30 parcs d’ici 2030 ; du fait de la répartition géographique des aires protégées et de la représentation de différentes écorégions, ce portefeuille de parcs est le plus vaste et le plus écologiquement diversifié géré par une seule et unique ONG sur le continent.
Les Parcs
African Parks gère 19 aires protégées dans 11 pays, ce qui représente plus de 14,7 millions d'hectares et 10 des 13 biomes écologiques africains – soit la superficie la plus vaste et la plus diversifiée sur le plan écologique de toutes les ONG présentes sur le continent. Notre objectif fondamental est de réhabiliter chaque parc et de le rendre écologiquement, socialement et financièrement viable.
L'enjeu
Nous nous trouvons au cœur d'une crise mondiale de la conservation qui entraîne une perte catastrophique d'innombrables espèces ainsi qu’une destruction accélérée des paysages sauvages. En cette période critique, le nombre de parcs bien gérés diminue rapidement. Ceux qui souffrent d’une mauvaise gestion seront perdus ; quant aux autres, l’accroissement de leur valeur ira sans doute de pair avec celui des menaces qui pèseront sur eux. Les forces motrices à l’œuvre derrière cet état de fait sont la demande insatiable :
- Produits de grande valeur : les éléphants, les rhinocéros, et même maintenant les lions sont traqués par des réseaux de braconnage de plus en plus militarisés, alléchés par un trafic d’une valeur annuelle estimée à 23 milliards $US.
- En protéines: la demande en protéines sous forme de viande de brousse et de poisson augmente à mesure que s’accroît la population humaine. En l'absence d'une application officielle de la loi ou de sanctions traditionnelles sévères à l’encontre de l'extraction, de vastes zones d'Afrique sont en passe de se vider de leur faune et de leurs autres ressources naturelles.
- En énergie: si les besoins en énergie sont une nécessité humaine fondamentale, la demande en bois de chauffage et charbon de bois constitue pour sa part un défi fondamental car elle occasionne une perte importante d'habitats et d'espèces.
- En terres : la conversion de terres en faveur du développement humain, notamment pour l'agriculture et l'énergie sous forme de charbon de bois et de bois de chauffage, entraîne un taux sans précédent de pertes d'habitats et de fragmentation. Une fois les habitats détruits, il est presque impossible, en raison des coûts et des mesures politiques, de leur faire retrouver leur état naturel.
Le Modèle d’African Parks
Mandat de gestion: 100% de responsabilité

African Parks a été pionnier en matière de partenariat public-privé (PPP) pour la gestion des aires protégées. Selon ce modèle, nous assumons l’entière responsabilité et l'exécution de toutes les fonctions de gestion et rendons compte aux gouvernements, qui conservent la propriété des parcs et en déterminent la direction politique. Cela se concrétise à travers trois approches : des accords à long terme (les mandats) ; la mise en place de solutions de financement (les ressources) ; et l’instauration d’une bonne gouvernance et d’une gestion saine, par la mise en place d’entités juridiques distinctes enregistrées dans le pays hôte et d’un conseil d’administration représentant les principales parties prenantes (la gestion).
Une fois le mandat, les ressources et la gestion en place, African Parks met en œuvre les cinq piliers suivants, qui englobent une multitude d'actions conduisant à la restauration des aires protégées et, au final, à leur durabilité.
- L’Application de la loi : une composante fondamentale pour la viabilité à long terme de chaque parc.
- La Conservation de la biodiversité : la gestion active de la faune et de ses habitats.
- Le développement communautaire : l’édification de groupes de soutien de la conservation - « constituencies » - par le biais du développement économique.
- Le tourisme et les entreprises : une bonne gestion des parcs à même de contribuer directement aux économies locales et nationales.
- La gestion et les infrastructures : essentielles à la gouvernance et à une gestion efficace.
Nos performances
Nous gérons 19 parcs dans 11 pays. Couvrant plus de 14,7 millions d’hectares et 10 des 13 biomes écologiques du continent, ces parcs forment la zone la plus vaste et la plus diversifiée sur le plan écologique en Afrique gérée par une seule et unique ONG. Ainsi, nous avons favorisé :
- La création d’une unité de maintien de l’ordre composée de 1 064 écogardes, qui est souvent la seule force stabilisatrice dans des zones reculées et mal desservies d’Afrique. Pour la seule année 2020, ces gardes ont confisqué 39,7 tonnes de produits fauniques illégaux, notamment de l’ivoire et de la viande de brousse, retiré 36 508 pièges et procédé à 2 090 arrestations à travers l’ensemble des parcs.
- La création d’espaces sûrs pour les espèces menacées, notamment les 13 484 éléphants, 1 505 girafes, 7 585 gorilles des plaines de l’Ouest, 2 052 chimpanzés, 545 lions et 51 guépards.
- La réintroduction de plus de 8 000 animaux représentant au moins 24 espèces, notamment par le retour de rhinocéros et de lions au Rwanda, de guépards et de lions au Malawi.
- Dans la seule année 2020, la construction et le soutien à 105 écoles, l’octroi de 752 bourses d’études à des enfants en difficulté, l’aide à 99 hôpitaux et dispensaires mobiles qui ont dispensé des soins à 108 579 personnes.
- L’emploi en 2020 d’un total de 3 219 personnes à plein temps, dont 98% de locaux, et le versement de 25,9 millions $US en salaires et de 2,4 millions $US en taxes. Pendant la pandémie de Covid-19, en 2020, nous avons encore accueilli 43 664 touristes, généré 3,07 millions $US de recettes touristiques et 455 000 $US provenant des entreprises sociales, lesquels sont reversés aux parcs et aux communautés alentour.
- En réponse à la pandémie de Covid-19, des campagnes de sensibilisation auprès de 135 800 personnes, la construction de 630 stations de lavage des mains, la distribution de 65 000 masques, 5 000 litres de savon, 285 litres d’eau de Javel et 223 bouteilles de gel hydroalcoolique aux communautés locales.